Comment savoir si votre pied est pronateur ou supinateur ?
Dans la thématique Sport
Le running est un sport sain et facile à pratiquer, mais c’est aussi une activité qui met à mal les articulations, les tendons et de nombreux points-clés des jambes et du dos. Pour pratiquer le running dans un parfait confort, et en minimisant les risques de blessures, il est notamment important de choisir des chaussures parfaitement adaptées.
Parmi les critères de choix, vous devez en premier lieu définir si votre foulée est pronatrice ou supinatrice. Suivez nos conseils pour connaître votre type de foulée et savoir si vous devez investir dans des chaussures pour pronateur(trice) ou supinateur(trice).
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Étape 1 : Pronation ou supination : comprendre les différents types de foulée : comment savoir notre foulée ?
Derrière ces mots scientifiques que sont la pronation et la supination, il ne s’agit pas d’identifier une pathologie ou un mauvais positionnement (contrairement à une posture incorrecte qui pourrait entraîner des problèmes dorsaux).
La pronation et la supination déterminent uniquement l’angle d’attaque de votre cheville lorsque vous courez :
- La foulée pronatrice indique un angle fermé du côté extérieur du pied : la pression lors du contact au sol est subie par le côté intérieur du pied (autour du gros orteil). En cas de sur-pronation, il peut exister un risque plus important d’ampoules ou de tendinites.
- La foulée supinatrice indique un angle fermé du côté intérieur du pied : dans ce cas, la pression s’exerce sur l’extérieur du pied. Une sur-supination peut alors entraîner des durillons, des entorses au niveau des chevilles et des douleurs aux genoux.
- La foulée universelle indique, quant à elle, une répartition parfaite de l’effort sur toute la plante du pied.
Il n’est pas question de corriger une foulée pronatrice ou supinatrice pour en faire une foulée universelle, mais de se doter des chaussures de running les plus adaptées à vos mouvements :
- En cas de supination, les chaussures doivent avoir un amorti renforcé.
- En cas de pronation, les chaussures doivent avoir un rembourrage ou un soutien correcteur.
Étape 2 : Coureur : vérifier l’usure de ses semelles de chaussures
Pronateur(trice) ou supinateur(trice) ? Regardez vos semelles pour vous faire une idée ! En effet, si vos chaussures ont déjà parcouru quelques dizaines de kilomètres, l’usure visible de vos semelles peut être un bon indicateur :
- Si l’usure de la semelle est plus prononcée sur la partie intérieure, alors vous avez une foulée pronatrice.
- Si l’usure de la semelle est bien visible sur la partie extérieure, alors vous marquez une foulée supinatrice.
- Si l’usure de la semelle est uniformément répartie, alors vous avez une foulée universelle.
Le geste malin
Pensez aussi à la matière de vos chaussures de running. De plus en plus de marques proposent des baskets et chaussures de qualité, sans polymères, fabriquées avec des textiles responsables (label GOTS, notamment) ou à partir de matières biosourcées et/ou recyclées.
Étape 3 : Demander à un professionnel
Pour confirmer vos doutes et avoir l’avis d’un spécialiste, il est préférable de se tourner vers un ou une podologue, qui sera en mesure de déterminer si votre foulée est pronatrice ou supinatrice. Cette consultation n’est pas prise en charge par la Sécurité sociale, mais une partie peut vous être remboursée par votre mutuelle selon votre forfait.
Sinon, certains commerces spécialisés dans la vente d’accessoires de running, et notamment de chaussures, vous proposent de réaliser un test afin de déterminer s’il vous faut des chaussures de running pour supinateur(trice) ou des chaussures de running pour pronateur(trice).
Attention, renseignez-vous avant de vous déplacer, car il n’est pas rare qu’un magasin dédie une demi-journée par semaine pour proposer ce type de tests aux potentiels clients.
Le geste malin
Choisir les bonnes chaussures vous permet, en plus de minimiser le risque de blessures, de limiter l’usure de vos semelles et ainsi de pouvoir garder plus longtemps votre paire de running.
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