En cas de dégât des eaux consécutif à une infiltration, un gel de canalisation, une malfaçon… le locataire doit rapidement chercher l’origine de la fuite dans son habitation ou chez son voisin. Il faut couper l’alimentation en eau, voire l’électricité pour sécuriser les lieux. Selon l’ampleur de l’inondation, le plombier sera appelé en urgence.
En attendant sa venue, le locataire peut s’activer à protéger les meubles fragiles et l’équipement électrique de l’humidité puis déclarer le sinistre par téléphone auprès de l’organisme assurant l’habitation, même s’il est possible de le faire sous 5 jours après le constat du dégât des eaux. L’assureur mandatera un expert chargé d’évaluer les dommages afin de procéder à l’indemnisation, l’intervention d’artisans et/ou le remboursement des frais engagés par l’assuré.
Si le dégât des eaux a pour origine le logement d’un voisin, le locataire doit remplir avec lui un constat amiable de dégât des eaux. Chaque partie impliquée envoie à son assureur le volet du constat le concernant.
Si la fuite se situe avant le compteur, le locataire doit appeler le numéro d’urgence du service s’occupant de la gestion du réseau et informer son assureur du sinistre même si le locataire n’est théoriquement pas responsable.
Avant d’en arriver à un dégât des eaux, le locataire doit régulièrement vérifier les canalisations d’eau et veiller à l’entretien courant (remplacement des joints et des colliers défectueux). Il peut même provisoirement colmater les fissures sur les tuyaux en cuivre ou en PVC. C’est au propriétaire qu’incombent les travaux de plomberie plus importants dus à la vétusté des installations ou à la force majeure.
Pour aller plus loin, retrouvez notre guide Repeindre les murs, changer le sol... Je suis locataire, que puis-je faire ? et nos tutoriels pour réparer un robinet qui fuit ou réparer les fuites à l’extérieur du réservoir des WC.
(1) https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1352